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Intervenants

Violaine Anger : Ancienne élève de l’École normale supérieure, ancienne élève du Conservatoire national supérieur de musique de Paris, Maîtresse de conférences habilitée à diriger des recherches, elle enseigne à l'Université d'Évry et à l'École polytechnique. Membre du CEEI, elle poursuit sa recherche au CERCC, Centre d’Études et de Recherches comparées sur la Création, Équipe d’accueil 1633. Elle a notamment écrit de Le Sens de la musique, Paris, 2006 ; Sonate, que me veux-tu ? Lyon, Ens éditions, Lyon, 2006 ; Voir le son, écriture, image, chant, Paris, Delatour, 2020, et de nombreux articles.  

Eduard Cairol : Docteur en Philosophie de l’Université de Barcelone, sa recherche s’oriente vers la théorie de l’art et l’esthétique (1850-1950, domaine culturel franco-allemand). Ancien professeur à EINA Escola de Disseny i Art, il enseigne l’histoire et la théorie des arts à l’Université Pompeu Fabra. Auteur de travaux académiques dans GOYA ou Revista de Occidente, et de nombreux chapitres de livres publiés chez des éditeurs de prestige (Peter Lang). Auteur de Novalis i Maragall : poesia i experiència mística (Claret, 2000) et traducteur de l’allemand des œuvres de Novalis (Himnes a la Nit. La Cristiandat o Europa, DVD, 2001) et Rilke (Ewald Tragy i altres textos de joventut, Tusquets, 2004).

Hélène Campaignolle-Catel : Ancienne élève de l'Ecole Normale Supérieure de Fontenay Saint Cloud, chargée de recherche CNRS (Thalim, Université Sorbonne nouvelle) depuis 2008 après avoir été professeure adjointe à l’université Sogang (Corée du Sud). Ses travaux portent sur l’évolution du livre et de l’écrit dans sa part visuelle. Publications récentes : Livre /Poésie : une histoire en pratique(s) avec Sophie Lesiewicz et Gaëlle Théval, Cendres, 2016 ; avec Marianne Simon-Oikawa, Poésie et image à la croisée des supports, n°8, Textimage, 2017 ; avec Karine Bouchy, Ecritures V, PSN, 2020. Elle préside le Centre d’étude de l’écriture et de l’image depuis 2015, après le décès de sa fondatrice Anne-Marie Christin (1942-2014).

Dominique A. Casimiro :  Maître de conférences à l'Université d'Artois et chercheur rattaché à l'équipe « Praxis / Esthétique des arts ». À deux reprises il a été Visiting professor à l'Université d'Alcala de Henares (Madrid) et accueilli en délégation CNRS auprès du Centre de recherches sur les arts et le langage de l'EHESS (Paris) ou il a mené un travail autour de la convergence des arts chez Pablo Neruda et Roberto Matta. Après avoir consacré la première partie de sa recherche aux rapports entre poésie et musique en Amérique hispanique, il interroge désormais les rapports entre poésie et arts plastiques en Amérique Latine ‒ Brésil inclus ‒ du XIXe siècle à nos jours.

Margaux Coquelle-Roëhm : Professeur agrégée de Lettres Modernes, Margaux Coquelle-Roëhm est doctorante contractuelle à l’Université de Poitiers (laboratoire FoReLLIS) où elle enseigne la poésie contemporaine. Ses recherches portent sur les phénomènes de spatialité dans l’ensemble du corpus poétique de Jacques Roubaud, sous la direction de D. Moncond’huy. Elle s’intéresse également aux rapports entre littérature et photographie et à l’histoire des formes poétiques. Elle a publié plusieurs articles sur Roubaud et l’Oulipo et co-organisé la journée d’étude « Roubaud et l’anthologie » (Université de Poitiers, 22 novembre 2019) en présence de l’auteur.

Norbert Danysz : Après un mémoire sur la pratique de l’adaptation littéraire dans la bande dessinée chinoise, Norbert Danysz se prépare à une thèse de doctorat portant sur les évolutions stylistiques des bandes dessinées en Chine au XXe siècle. Ses recherches portent plus généralement sur l’art de la bande dessinée dans le monde sinophone (Chine, Hong Kong, Taïwan). Membre du Laboratoire junior « Pratiques de la modernité en Chine », il va publier prochainement « Du texte littéraire à la bande dessinée : la pratique chinoise de l’adaptation » dans Images écrites de la Chine d’aujourd’hui et « La mer et l’insularité dans la bande dessinée taïwanaise contemporaine » dans Bulles marines, Mers et océans dans la BD.

Sylvie Decorniquet : Sylvie Decorniquet, professeur agrégée de Lettres Modernes au Lycée Descartes à Tours. Rattachée au laboratoire Thalim histoire des Arts et des Littératures de la modernité XIXe-XXIe Sorbonne-nouvelle. A soutenu une thèse L’Energie de l’espace. André du Bouchet : Reprendre à la peinture son bien en 2015. Ses champs de recherche concernent la poésie après 1945, l’histoire des arts et des littératures. Elle a publié : « L’Énergie de l’espace », colloque de Cerisy « Présence d’André du Bouchet, 2012 » ; « De la violence à la fluidité : Delacroix vu par André du Bouchet et Pierre Tal Coat », colloque de Cerisy « Pierre Tal Coat, regard sans frontières », 2017 (à paraître) ; « Apollinaire, critique d’art de Cézanne », colloque international de Stavelot « Apollinaire Cent ans et après », 2018 (à paraître). 

Blanche Delaborde : Docteure (Inalco, IFRAE), chargée de cours (Université de Fukuoka). Après une maîtrise d’histoire consacrée au magazine de bandes dessinées Ah ! Nana (1976-1978) en 2005 et un master d’études japonaises consacré à l’enfance dans les mangas de Matsumoto Taiyō en 2012 à l’Université de Strasbourg, elle a soutenu en 2019 un doctorat d’études japonaises à l’Inalco consacré à la poétique des impressifs graphiques (c’est-à-dire les onomatopées) dans les mangas (1986-1996). Ses recherches tentent de mettre à profit l’analyse d’éléments formels de la bande dessinée ou du manga pour parvenir à une étude fine des œuvres. Ses intérêts actuels sont le statut de l’écrit dans la bande dessinée et les procédés de représentation des états mentaux.

Catherine Denis : Originaire de la Dordogne, Catherine Denis est née en 1954, de parents musiciens. La découverte de la calligraphie chinoise à Taiwan l’amène à en approfondir son étude à l’Académie Nationale des Beaux-Arts de Hangzhou (1986-1989). De retour en France, elle l’enseignera dans le cadre de diverses associations culturelles, ainsi qu’à l'Université Rennes 2. Parallèlement à cela, elle continue à développer un travail personnel au pinceau, toujours dans l’art de l’écriture, et travaille pour des créations collectives.

Nathalie Dietschy : Nathalie Dietschy est Professeure assistante en PTC en histoire de l’art contemporain et arts numériques à la Section d’histoire de l’art de l’Université de Lausanne. Elle est membre du Centre des sciences historiques de la culture (UNIL). Ses recherches portent notamment sur les rapports entre livres d’artiste, livres de photographie et numérique. Elle a notamment publié dans ce cadre « After Robert Frank’s Photobook The Americans: Remakes, Variations, and Iconoclasm », Photographies, vol. 13, n°3, 2020. Elle est également l’auteure de Le Christ au miroir de la photographie contemporaine (Alphil, 2016) et The Figure of Christ in Contemporary Photography (Reaktion Books, 2020).

Estelle Ingrand-Varenne : Estelle Ingrand-Varenne est chargée de recherche CNRS au Centre d’études supérieures de civilisation médiévale (CESCM) et actuellement détachée au Centre de recherche français à Jérusalem (CRFJ). Elle est spécialiste d’épigraphie médiévale, de l’écriture et du langage des inscriptions (Langues de bois, de pierre et de verre, Classiques Garnier, 2018). Elle a été en charge de la rédaction du Corpus des inscriptions de la France médiévale et du projet TITLUS au CESCM. Ses recherches se tournent désormais vers l’Orient, en particulier le Royaume latin de Jérusalem. Elle dirige l’ERC GRAPH-EAST (2021-26) sur les inscriptions et graffiti en alphabet latin de la Méditerranée orientale au Moyen Âge.

Roxane Jubert : Roxane Jubert est enseignante-chercheuse, graphiste et typographe. Elle enseigne à l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. Ses publications sont consacrées au graphisme, à la typographie et à leur relation aux arts visuels. Son principal ouvrage est publié aux éditions Flammarion sous le titre Graphisme Typographie Histoire / Typography and Graphic Design, From Antiquity to the Present. Une partie de ses recherches concerne le graphisme du point de vue des enjeux environnementaux. Publication récente : « La communication visuelle et graphique à l’aune des défis environnementaux : des priorités à redéfinir »

Marie Kondrat : Ancienne élève de l’École Normale Supérieure de Paris, Marie Kondrat prépare un doctorat à l’Université de Genève en cotutelle avec l’Université Sorbonne Nouvelle Paris 3 (CERC-EA 172). Sa thèse, consacrée à la notion de hors-champ, propose d’articuler la théorie littéraire avec l’esthétique du cinéma et la pensée contemporaine de l’image. Elle enseigne au Programme de littérature comparée de l’Université de Genève. Membre du comité de rédaction de la revue de littérature générale et comparée TRANS-. Dernière publication : « A-t-on besoin des concepts intersémiotiques ? Exemple du hors-champ », dans Formes et (en)jeux de l’intermédialité dans l’espace européen d’hier à aujourd’hui, 2020.

Katalin Kovacs : Katalin Kovács est maîtresse de conférences HDR au Département d’Études Françaises de l’Université de Szeged (Hongrie) et membre associé de l’équipe CLARE de l’Université Bordeaux Montaigne. Ses travaux portent sur les rapports de l’image et du discours, la réflexion picturale française des XVIIe et XVIIIe siècles et plus récemment aussi sur l’animal et l’animalité. Ses principales publications sont : Figures du silence en peinture (en hongrois), 2010 ; Diderot et Watteau. Vers une poétique de l’image au XVIIIe siècle, 2019 ; la coédition (avec Florence Boulerie) du recueil Le singe aux XVIIe et XVIIIe siècles. Figure de l’art, personnage littéraire et curiosité scientifique, 2019.

Marie Laureillard : Marie Laureillard, maîtresse de conférences HDR en études chinoises à l’Université Lumière-Lyon, membre de l’Institut d’Asie Orientale de Lyon et du CEEI, mène des recherches sur l’art et la littérature chinois modernes. Elle est l’auteur de Feng Zikai, un caricaturiste lyrique : dialogue du mot et du trait (L’Harmattan, 2017) et Shanghai en 1930 : les revues de caricatures « Shanghai Sketch » et « Modern Sketch » (Hémisphères, 2021) et a co-dirigé Fantômes dans l’Extrême-Orient d’hier et d’aujourd’hui (Presses de l’Inalco, 2017), À la croisée de collections d'art entre Asie et Occident (du XIXe siècle à nos jours) (Hémisphères, 2019) et Images écrites de la Chine d’aujourd’hui (en cours).

Julie Leblanc : Professeure, Centre de littérature comparée/Département d’études françaises, Université de Toronto. Membre associée de l’Institut des Textes et Manuscrits Modernes, École normale supérieure.

Laurent Long : Laurent Long, né en 1962, est diplômé de l’INALCO, où il a soutenu une thèse sur la pensée stratégique chinoise et s’est formé à l’ancienne à l’art des sceaux chinois à Taiwan, puis auprès de maîtres reconnus : Fu Jiayi, Liu Jiang, Zhang Gengyuan, Lin Qianliang… Il pratique cette discipline depuis plus de 30 ans, a exposé maintes fois et expertise les inscriptions chinoises. Ayant créé une rubrique « Sigillographie » dans le Grand Dictionnaire français de la langue chinoise, il a publié de nombreux articles sur les sceaux, notamment des études en chinois sur les témoignages des voyageurs européens des XVIe et XVIIe siècles. Il prépare une monographie sur l’histoire et l’art des sceaux chinois.

Liliane Louvel : Liliane Louvel est professeur émérite à l’Université de Poitiers, laboratoire FORELLIS, spécialiste de littérature britannique et des rapports texte/image. Elle a publié cinq ouvrages sur cette thématique : L'œil du texte, PUM 1998 ; The Picture of Dorian GrayLe double miroir de l'art, Ellipses, 2000 ; Texte/image, images à lire et textes à voir, PUR, 2002 ; Le tiers pictural, Pour une critique intermédiale, PUR, 2010 ; Poetics of the Iconotext, trad. L. Petit, ed. K. Jacobs, Ashgate, 2011 ; The Pictorial Third, trad. A. Tseti, Routledge 2018. À paraître : Stanley Spencer, Un visionnaire du quotidien, PUPS, 2021. Elle a été Présidente de ESSE, the European Society for the Study of English, et est Présidente de IAWIS/AIERTI. Elle est chevalier dans l’Ordre de la Légion d'Honneur depuis 2011.

Émilie Rigaud : Émilie Rigaud est designer de polices de caractères, historienne de la typographie japonaise, créatrice de la fonderie typographique « A is for fonts » et enseignante à l’ANRT (Atelier National de Recherche Typographique). Elle mène actuellement à l’IFRAE une thèse sur l’histoire de la typographie japonaise, sous la direction d’Emmanuel Lozerand, thèse qui s’intitule « Le design de caractères typographiques japonais au sein des fonderies Shaken et Morisawa, 1965-2010 ». Émilie Rigaud est également lauréate de la Villa Kujoyama 2020 pour son projet de recherche plastique sur la cursivité des caractères typographiques japonais.

Pascal Robert : Pascal Robert est professeur des universités à l’École Nationale Supérieure des Sciences de l’Information et des Bibliothèques (Enssib). Il est membre du laboratoire Elico. Ses travaux visent à décrypter les enjeux politiques et cognitifs de l’informatisation de la société et à l’élaboration d’une anthropologie du document et des images. Il est l'auteur de Polyptyque, pour une anthropologie communicationnelle des images paru chez Hermann en 2015. Il a dirigé Bande dessinée et numérique (éditions du CNRS, 2016). Il a publié en 2017 de L’incommunication au miroir de la bande dessinée (aux PUBP) et en 2018 La bande dessinée, une intelligence subversive (aux Presses de l'Enssib). La Ville en planches, sous sa direction, doit sortir chez Hermann fin 2020. Il pilote le séminaire de l’Enssib « La bande dessinée en questions ».

Anne Rochebouet : Anne Rochebouet, archiviste-paléographe, est maîtresse de conférences en langue et littérature médiévales à l’Université de Versailles ‒ Saint Quentin (Paris Saclay). Elle est spécialiste de la réception de l’Antiquité au Moyen Âge, notamment de la matière troyenne, ainsi que de l'écriture historique et des histoires universelles. Elle s'intéresse tout particulièrement à la matérialité du texte médiéval. Elle a récemment publié Le Roman de Troie en prose. Édition critique de « Prose 5 » (Classiques Garnier, 2020) et dirigé un numéro thématique de la revue Médiévales consacré au texte à l'épreuve du numérique (73, 2017).
 
Marianne Simon-Oikawa : Ancienne élève de l’École normale supérieure, Marianne Simon-Oikawa est Maîtresse de conférences Habilitée à diriger des recherches à l’Université de Tokyo. Ses recherches portent sur les relations entre le texte et l’image en France et au Japon, notamment la poésie visuelle, la notion d’idéogramme dans la poésie française, et les images réalisées à l’aide de caractères d’écriture. Elle a co-dirigé avec Hélène Campaignolle-Catel deux numéros de la revue en ligne Textimage : « Poésie et image à la croisée des supports » (n8, hiver 2017) et « Illustrer ? » (no 12, automne 2020), et a publié Les Poètes spatialistes et le cinéma, Nouvelles éditions Place, 2019.

Hélène Thierard : Chercheuse en littérature germanique et comparée à l'Université de la Sarre, projet ERC Minor Universality. Thèse (2016) sur l'œuvre littéraire tardive du dadaïste berlinois Raoul Hausmann (Osnabrück/Paris 3).  Domaines de recherche : traduction littéraire, littératures multilingues, de l'exil et de la migration, relations intermédiales art/littérature, avant-gardes européennes. Articles : « Le projet Hylé, un work in progress autobiographique », dans Ténèze (dir.), Raoul Hausmann, Dadasophe, 2016, 93-98 ; « Negro poem, sound poem ? Everyone his own Other », dans Oberhofer et al. (dir.), Dada Africa. Dialogue with the Other, 2016, 22-28. Traduction : Raoul Hausmann, Hyle. État de rêve en Espagne, 2013.

Elisa Tonani : Elisa Tonani est chercheuse en linguistique italienne à l’Université de Gênes (Italie). De ses recherches, portées sur les utilisations et les fonctions de la mise en page et de la ponctuation dans la prose et dans la poésie italienne du XIXe siècle à nos jours, sont nées deux monographies – Il romanzo in bianco e nero (Cesati, 2010) et Punteggiatura d’autore (Cesati, 2012) –, la direction scientifique du volume Lessico, punteggiatura, testi (Edizioni dell’Orso, 2008), et plusieurs essais dans divers volumes. Elle a aussi collaboré à des revues, y compris – pour ne citer que le contexte français – Romantisme (Polices du langage, 146, 4, 2009), Littératures (Imaginaires de la ponctuation dans le discours littéraire [fin XIXe-début XXIe siècle], 72, 2015), Linguistique de l'écrit (Blancs de l’écrit, blancs de l’écriture, 1, 2019).

Elora Weill-Engerer : Passée par la Classe préparatoire littéraire, Elora Weill-Engerer est diplômée de l'École du Louvre et de l'Université Paris IV en muséologie et art contemporain. Elle est chercheuse en histoire de l'art à l'Université Paris I et prépare un doctorat avec Pierre Wat sur la représentation de l’étonnement. Son champ de recherche englobe l’art tsigane, l’art contemporain entre figuration et abstraction, l’art des pays de l’Est. Critique d’art et commissaire d’exposition, elle collabore avec plusieurs revues d’art contemporain (Point Contemporain, Boum Bang, Manifesto XXI, Artaïs) et écrit régulièrement pour des galeries et des catalogues d’artistes. Elle est également responsable de la galerie ETC, spécialisée dans l’art minimaliste et l'œuvre de Jean Degottex.

 

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